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La petite histoire de l’autopartage

Autopartage

phaeton woods

Les origines de l’autopartage

Les fondations

C’est en 1948 que commence officiellement l’idée de créer un service d’autopartage. En effet, c’est à cette date que fut créée la première organisation d’autopartage à Zurich, en Suisse : SEFAGE (Selbstfahrergenossenshaft) que l’on peut traduire par Club des conducteurs.

3 ans plus tard, l’ingénieur français Jacques D’Welles eu l’idée de déployer un service de voitures partagées.

Il parle de cette idée ingénieuse (sans mauvais jeu de mot) dans un texte précurseur : A propos de circulation urbaine publié dans la revue Urbanisme de 1951 ! Cet essai parlait déjà de mutualisation de véhicules mais aussi de gestion des parkings d’une manière étonnamment actuelle.

Revue Française Urbanisme, article À propos de circulation urbaine par J D'Welles

Les expériences pilotes

Il faudra attendre 20 ans avant de voir le lancement d’expériences pilotes autour de l’autopartage. C’est le cas du projet Minicar Transit System, à Philadelphie, qui va jusqu’à l’idée de proposer un prototype hybride de véhicule dédié aux besoins de l’auto partage.

On peut aussi citer le projet Procotip (Montpellier), le projet Witkar (Amsterdam) et le projet STAR à San Francisco.

Le prototype de véhicule en autopartage Witkar à Amsterdam (1974)

L’entrée dans l’ère moderne

Aller plus loin que les prototypes

En 1987 c’est encore à Zurich que nait la coopérative ShareCom qui deviendra le système national d’autopartage Mobility Car Sharing.

Un an après, l’Allemagne se lance elle aussi dans l’autopartage avec le service Stattauto. Concernant l’Asie, il faudra attendre 1997 pour voir éclore les premières initiatives pilotes à Singapour et au Japon. 

Pour la France, c’est en 1998 que se lance la première organisation d’autopartage. La Caisse Commune à Paris, suivie en 1999 par Auto’trement à Strasbourg. C’est toujours en 1998 que choisissent Volvo et Hertz pour lancer leur propre société en Suède : SunFleet, qui a la particularité, déjà à l’époque, de n’être composée que de véhicules propres. 

Enfin en 1999 voit naître à La Rochelle un service d’autopartage axé uniquement sur les véhicules électriques : Liselec. Ce service 100% véhicules électriques existe toujours sous le nom de Yélomobile.

Du côté de Rennes en 2002, une coopérative d’autopartage voit le jour sous le nom de City’Roul… devenue aujourd’hui Mobility Tech Green ! 

Service d'autopartage Liselec

Un marché croissant

Depuis le début des années 2000, que ça soit en Europe ou en Amérique du Nord, l’autopartage a gagné du terrain. Chaque grande métropole possède son propre service de partage de véhicules. Dans certaines villes, comme Paris, plusieurs opérateurs se partagent ce terrain prometteur de la “voiture libre service”.

Autrefois presque expérimental, ou du moins marginal, le secteur de l’autopartage s’est fortement professionnalisé. Les fournisseurs de technologie intéressent d’ailleurs de plus en plus des acteurs historiques du marché de l’automobile comme les constructeurs ou les loueurs. Des opérateurs exportent ainsi leurs modèles de libre-service dans différents pays, voire continents.

Du B2C au B2B

L’autopartage pour particuliers

Avec l’augmentation des prix du carburant, les politiques de limitation de la voiture individuelle dans les villes et le développement de la mobilité en tant que service, l’autopartage s’est progressivement fait une place de choix dans la mobilité urbaine.

La composante environnementale de l’autopartage commence à être considérée au même titre que ses impacts économiques et sociaux. La généralisation de l’usage des applications axées mobilité a également fortement favorisé la montée en puissance de cette mobilité partagée.

En plus de cette croissance du marché de l’autopartage pour les particuliers, un segment important de l’autopartage s’est fortement développé durant les années 2010 : l’autopartage B2B, ou professionnel.

L’autopartage professionnel : une nouvelle page de l’histoire

Il existait déjà de la mutualisation de véhicules de service dans les entreprises. La proposition d’une flotte de véhicules à disposition des salariés ne date pas d’hier. Mais l’autopartage a apporté une couche technologique indéniable afin d’améliorer l’expérience utilisateur.

Bien qu’encore inférieur au marché B2C, le marché B2B gagne en ampleur. Très similaire dans le parcours d’utilisation des véhicules côté abonnés, il se complète de véritables outils de travail pour les gestionnaires de flotte de voitures à la recherche d’une solution d’optimisation de leurs ressources de mobilité.

L’autopartage est donc passé d’un modèle expérimental à celui d’un modèle commercial de mobilité éprouvé. Il nous reste maintenant à attendre pour voir comment le reste de son histoire s’écrira, au fil des nouveaux enjeux environnementaux et des évolutions technologiques.

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